Ne tirant aucune leçon de ses propres turpitudes, la fédération du commerce et des services poursuit son entreprise de démolition envers ses propres syndicats.

 

Dans un courrier daté du 1er février 2019, Charles DASSONVILLE, secrétaire fédéral, écrivait que les statuts de la Cgt étaient clairs, qu’il appartenait aux syndiqués de décider de leur délégué syndical central. Chiche !
 
Charles DASSONVILLE a raison, nous serions tous enfin d’accord ?
 
Ben non.....Car ce serait oublier que la fédération refuse juste d’appliquer ce qu’elle écrit !
 
Ainsi, l’œil du cyclone se porte aujourd’hui sur les camarades du syndicat Cgt la Halle du groupe Vivarté.
 
Ce n’est plus un secret pour personne, c’est même devenu une triste banalité, plusieurs délégués dans toute la France ont été dé mandatés arbitrairement par la fédération du commerce sous des prétextes aussi farfelus les uns que les autres, pour la plus grande joie des patrons que certains membres de la fédération du commerce et des services disent pourtant combattre dans des communiqués, comme pour se donner bonne conscience.
 
Aucune possibilité en interne pour trouver une issue au litige. Le syndicat Cgt la Halle a été contraint, comme d’autres syndicats, de saisir la justice pour rétablir le droit des syndiqués de choisir librement et démocratiquement les représentants de leur choix.
 
En résumé ce que demande le syndicat Cgt la Halle, c’est juste le respect de l’application des statuts de la Cgt ( article 4.2 des règles de vie ) mais aussi le respect des conventions fondamentales de l’organisation internationale du travail ( OIT ) qui précisent que les organisations de travailleurs ont le droit d’élire librement leurs représentants ( Article 3 OIT ). Ce que certains membres de la fédération refusent d’appliquer.
 
Faudrait il saisir la justice internationale ?
 
Le 8 mars 2019 une audience s’est tenue devant le tribunal d’instance de Paris
 
De quoi s’agit-il ?
 
La fédération du commerce et des services a dé mandaté arbitrairement le délégué syndical central Cgt de la Halle pourtant choisi par les syndiqués et a procédé à une nouvelle désignation sans consulter les syndiqués du syndicat comme prévu dans les statuts de la CGT.
 
Bref rien de nouveau tellement nous y sommes habitués. Ce qui fait tâche c’est juste que le nombre de dé mandatés augmente de jours en jours.
 
Quel motif sérieux la fédération aurait opposé au syndicat Cgt la Halle pour le dé mandatement du camarade ? Réponse : Aucun !
 
Nous étions pourtant habitués aux motifs bidons, mais la fédération a épuisé son quota de prétextes fallacieux, elles ne prend même plus la peine d’en chercher pour donner un semblant d’argument.
 
Le syndicat Cgt la Halle a courageusement décidé de saisir le tribunal d’instance de Paris pour faire valoir que les statuts de la Cgt n’ont pas été respectés.
 
En effet, comme l’écrit Charles DASSONVILLE dans son courrier du 1er février 2019, il appartient aux syndiqués du syndicat de décider, des élus et mandatés, qui vont les représenter devant l’employeur. Nous sommes d’accord avec Charles.
 
Ce que disent les camarades du syndicat Cgt la Halle, confortés par le courrier de Charles DASSONVILLE, est juste l’un des fondements de la CGT que de confier démocratiquement les mandats aux syndiqués.
 
La décision sera rendue le 29 mars 2019.
 
Certains pensent sans doute que d’assigner sa propre fédération devant les tribunaux çà ne se fait pas ! C’est ce que l’on tente de leur inculquer lors de séances à la fédération à Montreuil.
 
On se dit qu’avec le bourrage de crâne et quelques applaudissements çà passera ! Et bien non çà ne passera pas car en face certains syndicats sont bien décidés à faire appliquer les statuts de la Cgt et c’est d’ailleurs ce qui leur est reproché !
 
Il serait donc concevable que notre propre fédération dé mandate des camarades dans toute la France sans aucun motif et sans respecter les décisions démocratiques des syndiqués et les statuts de la Cgt. Les nombreuses condamnations de la fédération du commerce et des services le démontre.
 
Nous le répétons sans cesse, c'est bien parce que l'on pense que la Cgt est un outil qui vaut la peine de se battre pour lui et qu'on le considère encore comme étant indispensable que l'on se permet de chercher à y défendre une ligne juste et pas des places.
 
C'est aussi parce que c'est une question qui nous tient à cœur en tant que militants qu'il est bon parfois de poser le débat en place publique. C’est ce que nous faisons.
 
C'est avoir du respect pour sa propre organisation. Ne pas le faire serait entériner le fait que notre syndicat soit définitivement sclérosé.
 
La Cgt n’est pas une organisation verticale ou ceux d’en haut décideraient d’autorité pour ceux d'en bas. C’est pourtant ce que certains potentats fédéraux pratiquent au quotidien.
 
Une question s’impose; Combien de décision de justice faudra t-il pour que la fraternité retrouve tout son sens dans notre fédération car nous voulons TOUS une fédération forte au service de ses syndicats pour les combats à venir ?
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